Impact des procédés de séchage sur la qualité et les constituants nutritionnels des macro et microalgues

Les algues peuvent être séchées de nombreuses façons, depuis des solutions traditionnelles jusqu’aux nouveaux procédés industriels.

Le séchage est un procédé ancestral utilisé dans de nombreux pays pour la stabilisation des algues, le séchage se faisant le plus couramment au soleil.

De nombreuses autres technologies de séchage, plus industrielles, se sont développées depuis avec des conditions de température et de temps variables : séchage en étuve à 40°C ou 60°C, lyophilisation à -110°C (0.012mbar), séchage en tambour à 120°C ou atomisation à 100-150°C.

Ces différences de température ont un impact sur la qualité des algues, leurs caractéristiques physico-chimiques, nutritionnelles et sur leurs propriétés antioxydantes.

De nombreuses études comparatives ont été menées sur différentes algues et microalgues mettant en évidence que les séchages à basse température (lyophilisation, séchage à 40°C) permettaient globalement une meilleure conservation des nutriments et des propriétés antioxydantes.

Le temps de séchage est également impactant, plus il est court et plus les qualités nutritionnelles sont préservées. Par contre, les procédés alliant basse température et temps de séchage court comme la lyophilisation sont des procédés très coûteux et souvent inadaptés aux marchés des algues séchées.

Des compromis et des optimisations sont donc nécessaires en fonction des qualités de l’algue recherchées et du marché cible.

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